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Des mots...

Des projets

" L’exposition temporaire dédiée à Marcel Orwell est annoncée dès l’entrée au Tate, en lettres géantes. C’est toujours la même chose quand je pénètre dans une exposition. Il me faut quelques secondes, voire plusieurs minutes pour trouver le rythme, mon propre rythme. Mon araignée dans la tête a planté le décor. Une nouvelle exposition, c’est un peu comme la fête surprise derrière la porte. On vient du dehors avec sa réalité. La mienne s’est dotée d’une sculpture monumentale et déjà obsédante. Je me rappelle ouvrir la porte d’un univers à part, en dehors du temps et du monde, absorbée dans l’instant par un nouveau langage. Il me faut m’adapter, comme à chaque fois. Je fais quelques pas timides à la rencontre de la première œuvre du photographe puis je trouve sa musique, découvre ma cadence.

Les photos d’Orwell, dans cet immense espace immaculé sont chez elles, à leur place sur les murs."

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Prismes, extrait.

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